Notre histoire
2021
Nous construisons notre premier compost à El Campillo de Julia. En utilisant le fumier des moutons, les restes d'élaboration de l'huile et des tailles, nous produisons un compost pour améliorer la productivité de la plantation à long terme.
Nous achetons le Verger de Alicia, un nouveau domaine d'agrumes, de grenades et de kakis.
Nous fabriquons 2 nouveaux insectariums pour essayer de stopper l'invasion du Cotonet qui touche nos orangers. C'est un parasite qui ne nous inquiète pas outre mesure car il affecte uniquement l'esthétique du fruit, mais si on ne le contrôle pas, il peut tuer les arbres.
Nous retirons le plastique de tous nos emballages et nous commençons à travailler avec du kraft gommé pour fermer nos caisses et ainsi améliorer la qualité des envois.
2020
Nous commençons le projet des oliviers à El Campillo de Julia. Avec notre ami élaïologue Miguel Abad, nous formons équipe pour commencer à cultiver des oliviers dans une exploitation agricole ayant plus de 500 ans d'histoire. Nous produisons notre huile d'olive extra vierge avec les olives de ces arbres. Petit à petit, nous restaurons la maison pour accueillir les personnes qui adoptent nos oliviers.
Dans le verger des orangers, nous mettons en place le premier insectarium pour élever des insectes qui nous aident à contrôler les parasites sans rompre l'équilibre naturel.
2019
Nous sommes parvenus à accorder notre façon de cultiver avec notre façon d’expédier nos produits, en évitant l’usage de plastiques pour nos caisses et récipients.
Nous avons réparé le moulin pour récupérer une partie de l’eau grâce à l’aide du vent.
Projet Oasis: Nous avons établi un schéma de plantation de graines avec deux objectifs. D’un côté, s’assurer que nos abeilles aient accès au pollen et au nectar tout au long de l’année. De l’autre, que ces plantes apportent l’azote nécessaire pour rendre le sol plus fertile.
2018
De nouveaux producteurs rejoignent CrowdFarming (www.crowdfarming.com) permettant aux personnes venant de toute l’Europe de pouvoir adopter des unités productives appartenant à des producteurs du monde entier et de recevoir leur récolte à domicile.
Les personnes qui n’ont pas encore d’arbre s’inscrivent afin de réserver un oranger pour la prochaine plantation.
Naranjas del Carmen emploie plus de 40 personnes de 10 nationalités différentes avec une moyenne d'âge de 32 ans, dont la moitié sont des femmes, et cela brise plusieurs stéréotypes: "les jeunes fuient le travail agricole", "l'agriculture est un travail d'hommes", "l'agriculture biologique n'est pas rentable", etc...
2017
Objectif atteint: le verger abandonné de 2010 est redevenu un verger plein de vie. De jeunes orangers ont pris la place des arbres sans vie qui dominaient autrefois les champs. Mais ce n'est pas tout, le Crowdfarming a également permis de cultiver les oranges à la demande, évitant ainsi le gaspillage alimentaire. Tous les orangers ont maintenant un propriétaire qui participe à son entretien et qui attend que sa récolte mûrisse chaque nouvelle saison.
Le 16 septembre 2017 est née Sofia Úrculo, la nouvelle génération des Úrculo, assurant (si elle le veut bien) la relève future de Naranjas del Carmen.
Gabriel lui a offert un âne baptisé “Camillo”. Ce-dernier a eu une une relation plutôt chaotique avec les chiens de la finca à son arrivée mais ils sont désormais amis.
2016
C’est le début du Crowdfarming d’abeilles: Plus de 200 personnes ont adopté une ruche de la propriété “El Carmen”. Le Crowdfarming a permis de contribuer à l'augmentation de la population d'abeilles: 12 millions d’abeilles vivent désormais dans les allées des orangers.
Plus de 1000 arbres possèdent leurs plaques personnalisées aux noms choisis par leurs propriétaires. Chaque arbre est également pris en photo une fois par an afin que ses propriétaires puissent en suivre l’évolution.
2015
En plus de Gonzalo et Gabriel, Naranjas del Carmen emploie 10 autres personnes. Un terrain est préparé pour aménager un potager. Ils commencent à y cultiver des fruits et légumes méditerranéens typiques de la région de Valencia et combinent les cultures horticoles en fonction des différentes périodes de l’année. En hiver, on y cultive les artichauts, brocolis, choux-fleurs et choux-raves. Et en été, ce sont les tomates, melons et les pastèques qui prennent la relève.
Avec l'aide d'un ami de la famille, oenologue de métier, c’est aussi le lancement de l’aventure viticole, en étroite collaboration avec un petit vignoble valencien. Ils misent sur un vin rouge élaboré à base d’un cépage valencien authentique et unique: le raisin bobal.
C’est cette même année que le CrowdFarming est lancé, une idée sur laquelle Gonzalo et Gabriel travaillent depuis des années. Les orangers sont désormais plantés à la demande des familles qui consomment les oranges. Une plaque personnalisée au nom choisi par les propriétaires est attachée à chaque arbre.
Déjà plus de 4000 familles font confiance à l’équipe de Naranjas del Carmen pour cultiver et envoyer les oranges qu’elles consomment.
Gonzalo : “Notre façon de travailler a complètement changé du jour au lendemain. Notre activité n'était plus uniquement la production d'oranges, nous devions alors aussi prendre soin de chaque arbre et le cultiver comme s’il était unique. Entretenir chaque oranger en sachant qu’une personne en attend la récolte nous motive à nous améliorer toujours plus dans notre travail.”
2014
Première production de l'huile d’olive vierge extra BIO à Altura (Castellón), village où vivait une partie de la famille de leur grand-père. Elle est élaborée à partir d’olives de la variété arbequina.
Une nouvelle étape dans la rénovation du verger commence: les orangers sans vie sont déracinés et retirés pour laisser la place et préparer le terrain pour de nouvelles plantations.
Grâce au bouche à oreille, les frères peuvent envoyer leurs produits à plus de 1000 familles en Europe. Beaucoup de ces familles font le déplacement pour venir visiter le verger et découvrir le berceau de Naranjas del Carmen.
2013
Les frères Úrculo se lient d'amitié avec les frères apiculteurs José et Miguel Conchilla et les premières ruches de Naranjas del Carmen sont installées sur la propriété. Les abeilles les aident à la pollinisation des fleurs de leurs orangers et leur font redécouvrir le goût authentique du miel de fleurs d'oranger fraîchement récolté de la ruche. Les frères Úrculo décident de créer une oasis pour les abeilles dans leur propriété "El Carmen" et commencent à produire et commercialiser leur propre miel de fleurs d’oranger.
Déjà 500 familles passent des commandes d'oranges, et commandent maintenant aussi du miel de fleurs d’oranger.
Gabriel: “Nous avons réussi à créer une oasis pour les abeilles. Ne pas utiliser d’herbicide est triplement avantageux: on ne contamine pas la terre dont se nourrissent les orangers et on laisse pousser des plantes qui permettent de maintenir un équilibre avec la population d’insectes, et qui sont riches en pollen pour les abeilles.”
2012
Après une première année à la tête du verger de leur grand-père et une première récolte désastreuse, vendue aux intermédiaires à un prix très faible, les frères décident de créer Naranjas del Carmen pour tenter de vendre leurs oranges directement aux personnes qui les consomment.
Gabriel se charge alors du design du site internet et de préparer les commandes pendant que Gonzalo cueille les oranges et gére le transport. Lors de cette première saison avec le site internet, ils ont pu vendre, récolter et envoyer leurs oranges à 150 foyers, principalement à des proches, la famille, les amis et amis d'amis.
Gonzalo: “La première caisse, je pense qu’on nous l’a achetée pour nous faire plaisir et parce que nous avons vraiment insisté. Nous n'arrêtions pas de parler d’oranges à longueur de journée. Mais c’est quand nous avons remarqué que des personnes ont commencé à nous commander une deuxième puis même une troisième caisse, que nous avons commencé à croire que, peut-être, ils percevaient une différence.”
2011
Gabriel et Gonzalo alors agés de 28 et 25 ans, décident de quitter leurs emplois respectifs pour récupérer le verger abandonné de leur grand-père. Le verger était alors en assez mauvais état et plus de la moitié des arbres étaient sans vie. À cette période, l'Espagne est en pleine conjoncture de crise économique et les prix que les agriculteurs recevaient pour leur récoltes étaient au plus bas.
Ils font néanmoins un emprunt pour acheter un nouveau tracteur et pour rénover le système d'irrigation des arbres.
Avec l’aide de leurs jeunes frères et soeurs (Fernando et Patricia), de leurs parents et de leurs amis, ils parviennent à redonner vie au verger.
2000
Le grand-père Fernando décède à l'âge de 83 ans. Ses petits-enfants héritent du verger mais ils sont encore trop jeunes pour prendre la relève. Gabriel et Gonzalo Úrculo Alvarez-Ossorio sont alors encore au lycée et bientôt sur le point de rejoindre les bancs de l’université.
Grâce au programme d’échange Erasmus, ils purent continuer une partie de leurs études entre l’Angleterre et l’Allemagne où ils se rendirent vite compte que la qualité et la fraîcheur des fruits n’avait rien à voir avec les oranges qu’ils mangeaient directement des orangers de leur verger “El Carmen”.
1972
Fernando Alvarez-Ossorio achète la propriété "Masia el Carmen" à Bétera (Valencia) et commence à y planter les premiers orangers. Dans les années 70, 80 et 90, la culture des oranges est à son apogée en Espagne. Toute une famille pouvait alors vivre d’un petit verger d’orangers.