Nous démarrons une nouvelle saison avec beaucoup d’enthousiasme. Grâce aux adoptions, nous pouvons employer 40 personnes qui vivent de l’agriculture avec des contrats à durée indéterminé, et envoyer la récolte directement aux personnes qui ont adopté un arbre dans notre verger.
Cette année, après avoir eu une récolte de tomates relativement difficile en raison d’une attaque de mildiou, il semble que nous aurons une très bonne récolte d’agrumes. Pour ceux d’entre vous qui ont adopté un arbre, vous pouvez commander des clémentines de novembre à décembre et des oranges à partir de décembre et jusqu’en mai (inclus).
Le Verger de Alicia
Depuis que nous avons fondé Naranjas del Carmen il y a dix ans, nous avons appris à convertir nos champs à l’agriculture biologique. Pendant cette période de conversion, la production des orangers diminue, puis elle se rétablit petit à petit au fur et à mesure que les racines réapprennent à obtenir les nutriments de la terre de manière naturelle. Grâce à ces essais déployés sur nos propres arbres, nous pouvons affirmer qu’avec effort et patience, la vie dans le sol se régénère.
Depuis le mois de mai, nous avons un nouveau défi à réaliser : convertir les terres de El Verger de Alicia à l’agriculture biologique. Il s’agit d’une zone remplie d’orangers, de clémentiniers et de grenadiers, qui appartenait à Benjamin, un agriculteur voisin de 72 ans. Après quelques mois de recherche de financement, nous avons obtenu un prêt bancaire et nous avons signé le contrat d’achat chez le notaire. Nous avons déjà commencé à convertir les terres de la ferme à l’agriculture biologique et nous avons convaincu Benjamin de continuer à nous aider. Les champs sont cultivés selon la même philosophie que celle que nous appliquons à Naranjas del Carmen.
Grâce à cette nouvelle plantation, nous pouvons offrir cette saison nos clémentines et nos oranges à ceux qui n’ont pas encore d’arbre adopté.
Nouveaux et anciens défis
Il y a un nouveau parasite dans les agrumes en Europe qui vient d’Afrique du Sud. Il s’agit du Cotonet et le problème principal est qu’il déforme les oranges. C’est très inquiétant car il se répand plus vite que ses prédateurs naturels. Nous sommes en train de construire deux nouveaux insectariums pour élever des cryptolaemus qui nous aident à freiner leur expansion. Je te raconterai comment cela évolue.
Cette année encore (et cela fait déjà trois ans), nous n’avons pu récolter que très peu de miel de fleur d’oranger. Lorsque les abeilles produisent peu de miel, nous préférons le leur laisser pour ne pas fragiliser les ruches.
Merci beaucoup de votre soutien pour cette nouvelle saison !